top of page

Jean-Baptiste Vivier (1849-1924)

 

Le successeur de Balthasar Waitzennecker, Jean-Baptiste Vivier, est également un ancien élève de l’École de Musique Religieuse de Paris. Organiste de la cathédrale de Luçon de 1871 à 1899, il enseigne le plain-chant et l’orgue aux enfants de la psallette, ainsi que le piano au collège Richelieu. Après 1899, il continue de donner des cours de musique et devient l’accompagnateur au piano des films muets diffusés dans la salle du Cinéma de la ville, le « Rex Â», au moins entre 1914 et 1918. Cet ancien combattant de la Guerre de 1870 a été décrit par quelques Luçonnais comme une figure attachante et originale, notamment par son habillement digne d’un personnage « balzacien Â» avec sa redingote, sa calotte, et ses gants en peau de suède qu’il ne quittait jamais, même quand il était au clavier…

Des pièces musicales composées par Jean-Baptiste Vivier, nous ne possédons que quelques partitions imprimées et manuscrites : 2 motets avec accompagnement d’orgue (composés en 1871 et 1873), 4 pièces de piano (écrites entre 1912 et 1915), et 1 pièce d’orgue (sans date, imprimée à Paris par Benoît Ainé) : Thème et variations. Cette dernière Å“uvre, bien que d’écriture très pianistique, est registrée très précisément pour le grand orgue de la cathédrale de Luçon et témoigne de la volonté du compositeur d’exploiter au maximum les ressources sonores de son instrument, par l’emploi des pédales de combinaison notamment. Les variations sont reliées entre elles pas de brèves transitions qui permettent à l’organiste de préparer seul les registrations à l’avance.

 

bottom of page